L’iridologie signifie étymologiquement étude de l’iris, et se définit comme la science qui étudie les couleurs de l’iris (partie colorée de l’œil). Cette science est loin d’être récente, puisque les spécialistes en ont trouvé les premières traces il y a 3 000 ans dans les civilisations méditerranéennes. A cette époque, les yeux étaient observés pour en déduire l’état de santé des personnes.
D’après le proverbe, « les yeux sont le miroir de l’âme », ils seraient également le miroir du corps et de son état de santé.
Selon les iridologues, l’iris reflète des conditions normales, anormales et héréditaires de nos faiblesses génétiques, susceptibles de développer des pathologies au fil des années. L’iridologie serait alors capable de dépister des signes iriens, précédant de plusieurs années l’apparition de problèmes de santé ou d’un quelconque symptôme. Il s’agirait ainsi d’une médecine douce particulièrement utile en prévention.
Le naturopathe recherche les capacités réactionnelles en rapport avec l’auto-guérison et les causes profondes du déséquilibre physiologique ; L’iris est particulièrement riche d’informations.»
La tonicité des fibres qui composent la trame de l’iris peut varier. Elle donne généralement une impression de l’état de santé du patient. Par exemple la fermeté induirait une bonne résistance individuelle.
Les signes particuliers comme les taches, les dépôts, les bosses, les creux ou les couleurs agissent comme des indicateurs de faiblesses potentielles et de maladies. Par exemple, un iris bicolore soulève une possible prédisposition au diabète. Une tache blanche indiquerait un processus de vieillissement prématuré, voire une tendance à l’artériosclérose.
Grâce à la cartographie irienne, 90 zones ont été identifiées dans nos deux iris.
L’identification de ces zones de correspondance est le résultat plus de 100 ans de recueil de données empiriques concernant l’état de santé d’une personne, ses faiblesses organiques, ses pathologies et les signes que l’on pouvait retrouver sur son iris (densité de la fibre irienne, relief, marques, dépôts, …).
L’iris droit représente la moitié droite du corps, et l’iris gauche la moitié gauche.
Selon la cartographie de l’iris, l’œil représente une véritable carte géographique du corps. Chaque organe correspond à une zone définie. La localisation d’un signe particulier dans une zone spécifique indique quel organe pourrait être affecté.
Il existe de très nombreuses cartographies (Angerer, Schnabel ou Deck en Allemagne / Lindhar ou Jensen aux Etats-Unis / Vanier, Verdier, Roux, Jausas, de Bardo en France). Si elles diffèrent dans les détails, 90% des auteurs aujourd’hui s’accordent sur les zones de projection des principaux systèmes et organes du corps.
En partant de la pupille, pour aller vers le bord extérieur de l’iris, on a ainsi identifié plusieurs zones concentriques représentant les différents systèmes du corps humain :
Ensuite, au sein de ces zones, correspond un emplacement relativement précis de chaque organe du corps.
L’examen iridologique lui-même est simple et sans danger. L’iridologue scrute l’iris de chaque œil à l’aide d’appareil spécialisé, composé de système optique et de source lumineuse. Il peut également prendre des photographies qui seront ensuite agrandies, parfois traitées informatiquement, et interprétées.
Après le bilan morphologique général, le bilan iridologique dure une dizaine de minutes. Les signes perçus dans les iris sont commentés en direct à la personne et servent de base au naturopathe pour questionner l’individu et trouver l’origine des dysfonctionnements ou faiblesses. En fonction des informations recueillies et observées, le naturopathe conseille ensuite un programme d’hygiène de vie individualisé destiné à corriger les erreurs de mode de vie et renforcer le terrain et ainsi l’état de santé global de l’individu.
Un iridologue français, André Roux, a dressé trois principales constitutions en se basant notamment sur la couleur des yeux. Chacune de ces 3 constitutions aurait une probabilité de développer un certain type de pathologie :